Attention, le nombre de places pour ce concert est limité à 90. Concert La Rêveuse : L'Art du portrait, musique et peinture au Grand Siècle
La billetterie est ouverte au Musée des Beaux Arts, et même si cela peut vous paraître un peu tôt pour réserver, il est tout de même prudent de le faire dès maintenant.
Patrick Barbier, musicologue, professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, présentera l'œuvre de Marc Antoine Charpentier. Voyez ici : http://www.printempsdesorgues.fr/?q=node/84
Et juste après, en sortant du Grand Théâtre, vous faites les 200 mètres qui vous séparent de la Chapelle des Ursules, et vous pourrez assister à notre premier concert de la saison, avec l'ensemble L'Achéron.
Pour cette saison, nous avons décidé de simplifier drastiquement notre système de billetterie, en instaurant une très souple formule d'abonnement, qui vous évitera l'envoi de multiples courriers.
Cliquez sur l'image ci-dessus, puis imprimez-là. Vous pouvez alors remplir la fiche (doublez la somme pour un couple), et envoyez-la avec une enveloppe timbrée à votre adresse, accompagnée de votre chèque, à :
Tarifs des concerts, sauf Musée des Beaux-Arts et Grand Théâtre
Ensemble Amarillis à la chapelle des Ursules le 2 décembre 2012
Plein tarif : 15€, Tarif moins de 25 ans, demandeur d'emploi : 7€
Tarif moins de 25 ans, 30 mn avant le début du concert : 3€, dans la limite des places disponibles
Billetterie Anacréon
Autres concerts (9 octobre, 13 novembre, 29 janvier, 16 avril)
Plein tarif : 22€, Tarif scolaires ou étudiant de moins de 25 ans, demandeur d'emploi : 3€ Gratuit pour les moins de 12 ans Billetterie Anacréon Tarif du concert au Musée des Beaux-Arts (19 mars)
Plein tarif : 5€, Tarif réduit : 4€. Billetterie Musée des Beaux-Arts, ouverte à partir de Décembre 2012 Tarif du concert au Grand Théâtre (31 mai)
Héloïse Gaillard, flûtes à bec et hautbois baroque Amélie Michel, traverso Alice Piérot, Marie Rouquié, violon Fanny Paccoud, alto Annabelle Luis, violoncelle Richard Myron, violone Violaine Cochard, clavecin
Concerto en ré Majeur pour clavecin Cantates du mariage BWV 202 et 210 Johann Sebastian Bach
Concerto pour traverso et flûte à bec Georg Philipp Telemann
Violaine Cochard et Chantal Santon-Jeffery
Chantal Santon-Jeffery, soprano, chante Daphné
Violaine Cochard, dans un extrait de son disque consacré à J. S. Bach
L'ensemble Amarillis, dans une sonate avec flûte de Telemann
Amelie Michel, traverso, dans une sonate d'Alessandro Scarlatti
Amarillis est conventionné par l’État - Préfet de la Région Pays de la Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles, par la Région Pays-de-la-Loire et par la ville d’Angers.
Concert coproduit par Amarillis et la ville d’Angers dans le cadre de l’accueil en résidence d’Amarillis en tant qu’Ambassadeur Artistique du territoire angevin, et réalisé en partenariat avec Anacréon.
titulaire des grandes orgues de la cathédrale d'Angers
Œuvres de Francisco Correa de Arauxo, Juan Bautista Cabanilles
Henri-Franck Beaupérin
Henri-Franck Beaupérin jouera l'orgue Daublaine et Callinet de la Trinité, propriété de la Ville, construit en 1840, et classé monument historique en 1997. En cette première moitié du 19è siècle, la facture d'orgue, et notamment celle de Calinet, reste très inspirée de la période baroque, et l'orgue baroque français est assez proche, en première approche, de l'orgue baroque espagnol. Leur esthétique commune, caractérisée par des anches vives et colorées, s'opposent fondamentalement à celle de l'orgue baroque allemand.
Voici par exemple une sonorité typique de l'orgue baroque allemand :
Dietrich Buxtehude (1637-1707) Prealudium g-moll BuxWV149.
Jean-Luc Ho à l'orgue Scherrer-Aubertin de St Antoine L'Abbaye
Sans transition, écoutez maintenant le son beaucoup plus épicé de l'orgue baroque français :
Il s'agit d'une Basse de Cromorne, de Jean François Dandrieu, jouée par Jean Patrice Brosse, extraite d'un CD de ma discothèque personnelle :
Dans le même genre, voici l'extraordinaire jeu de cromorne du Clicquot de la cathédrale de Poitiers :
Il s'agit d'un récit de cormorne en taille extrait de
la Messe des Couvents de François Couperin
Ne faites pas attention au bruit de la mécanique, c'est dû à la prise de son en tribune (en bas, on n'entend que la musique).
Et maintenant, un récit de basse de trompette :
extrait du peu qui nous reste de l'immense production de Louis Marchand
Un autre récit de basse de trompette, cette fois de Louis Couperin :
Et l'orgue espagnol, maintenant ? Et bien voici un premier exemple :
Il s'agit d'une Corrente Italiana, de J. B. Cabanilles jouée sur un orgue manifestement historique, mais non précisé
Bien sûr, lorsque Dandrieu indique sur sa partition "Basse de cromorne", il faut jouer sur le cromorne. Mais dans le cas de Cabanilles, on n'a pas d'indication, de sorte qu'on peut aussi jouer cette même pièce comme ceci :
Voici une autre pièce de Cabanilles (au passage, remarquez la proximité avec la basse de trompette de Louis Marchand) :
mais que l'on peut aussi jouer comme ceci :
ceux qui ne comprennent pas l'espagnol peuvent passer directement à la minute 1:14
Voyez que l'orgue historique baroque français ou espagnol est un instrument qui peut réserver bien des surprises auditives, et on peut être sûr qu'Henri-Franck Beaupérin va s'en donner à cœur joie !
Si j'ai tenu à donner tous ces exemples aux sonorités chatoyantes, c'est parce qu’ils montrent clairement que l’orgue n’est en rien cet instrument écrasant et statique que caricature l’imagerie populaire. Pour découvrir et aimer l'orgue, instrument protéiforme et magnifique entre tous, il nous faut peut-être suivre un chemin initiatique ; et à mon avis, celui qui commence par l'orgue baroque français ou ibérique est un bon chemin, qui va loin.
Alors j'espère vous avoir donné l'envie de le suivre, ce chemin, et de faire une petite halte à la Trinité, le soir de notre concert !!
Cromorne en taille Extrait de la Messe des Couvents par Jean-Baptiste Robin à l'orgue historique François Henri Clicquot de la cathédrale de Poitiers
Un extrait d'un CD de La Rêveuse, consacré à Buxtehude et Reinken :
Un extrait d'un autre CD de La Rêveuse, consacré à Elisabeth Jacquet de la Guerre :
Attention, le nombre de places est limité à 90, car il s'agit d'un concert conférence qui se tiendra dans l'auditorium du Musée des Beaux-Arts, où il n'y a que 90 places.
En effet, la conférence demande une salle avec écran, où l'on puisse faire le noir pour les projections de reproductions de peintures.
D'autre part le conférencier adaptera sa conférence aux portraits de la période baroque (en musique) qui font partie des collections du Musée, de sorte que vous pourrez ensuite admirer ces portraits avec le regard aiguisé par la conférence.
