Ensemble "Hemiolia"
Le Mardi 13 Novembre 2012
Chapelle des Ursules à 20h30
CHEMINS D’EXIL
Capucine MEENS, soprano
Claire Lamquet, violoncelle
Elodie Seyranian, clavecin
Georg Friedrich Haendel
Airs en hommage à sa terre natale
« Deutsche Arien »
et pièces instrumentales
Installé à Londres à partir de 1712, Georg Friedrich Haendel fit de l'Angleterre sa seconde patrie.
Il réussit à modeler son style sur le goût et les attentes du public britannique comme le révèle l’évo- lution de son oeuvre.
Cependant, même si son amour pour sa patrie d’adoption est indéniable et sincère, les Deutsche Arien tiennent une place à part dans son oeuvre, en ce sens qu’ils ne pouvaient être destinés à personne dans l’Angleterre où il vivait: en 1729, il retourne en Allemagne pour embrasser sa mère aveugle et fort âgée, et revient en Angleterre avec, dans ses bagages, le manuscrit des Deutsche Arien, son ultime oeuvre composée en allemand et jamais publiée de son vivant.
Le manuscrit retrouvé au XXème siècle est intact, comme si le musicien l’avait soigneusement conservé toute sa vie, tel un talisman. Dans ces oeuvres, nature et musique ne font plus qu’un, et ces airs révèlent un Haendel amoureux des merveilles de la nature (on sait qu’ils échangeait conseils botaniques et bulbes de fleurs avec son ami Telemann) et émerveillé des beautés du monde, un Haendel, certes exilé en Angleterre de son plein gré, mais en proie à une nostalgie touchante et intime révélée par cet hommage à son pays natal.
![]() |
Claire Lamquet, violoncelle |
![]() |
Capucine Meens, soprano |
Un des "Deutsche Arien", par Capucine Meens
Un extrait d'un concert de l'Ensemble Hemiolia (Haendel, sonate op 2 n° 1)
Un autre extrait de ce même concert
Un extrait du premier disque enregistré par Hemiolia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire